“Well-run libraries are filled with people because what a good library offers cannot be easily found elsewhere: an indoor public space in which you do not have to buy anything in order to stay.” Zadie Smith

segunda-feira, 15 de agosto de 2011

EM FRANÇA LANÇA-SE UMA CAMPANHA A FAVOR DAS PEQUENAS LIVRARIAS


Les ventes sur Internet et dans les grandes enseignes menacent les indépendants. Les fermetures s'accélèrent.

Le monde de l'édition s'alarme de la situation des petites librairies. Depuis le 28 juillet, des encarts dans la presse invitent les lecteurs à retrouver le chemin de leurs librairies de quartier. «Des milliers de livres à ma disposition. Qui m'aidera à faire le bon choix si mon libraire n'est plus là?» explique la campagne, qui durera jusqu'à la fin août.
En mai dernier, une étude du cabinet Xerfi présentée lors des Rencontres nationales de la librairie à Lyon a mis le feu aux poudres. Certes, le marché du livre reste stable. Bon an mal an, il gagne ou perd de 1 à 2%. Depuis le début de l'année, il a ainsi progressé de 0,5% en valeur, selon GfK. Mais entre 2000 et 2010, la part de marché des librairies est passée de 20,8% à 17,2%. Dans le même temps, le poids des grandes sur faces culturelles (Fnac, Virgin, espaces culturels Leclerc, Cultura…) a gagné 5,3 points, atteignant 22,5%. Et, surtout, les circuits de distribution en ligne (Fnac, Amazon…) ont explosé, passant de 2,2% du marché en 2002 à 11,2% l'an dernier.
La vente de livres est l'un des créneaux les moins rentables du commerce de détail. Son taux de marge commerciale tourne autour de 32,7%, quand celui de l'optique atteint 61,7%, et celui de la parfumerie ou de l'habillement avoisine 44%. L'étude de Xerfi pointe un décrochage depuis 2009 du chiffre d'affaires des librairies qui, conjugué à un alourdissement des charges d'exploitation dans les plus petites d'entre elles (moins d'un million d'euros de chiffre d'affaires), conduit à des taux de rentabilité inférieurs à 1%.
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